L’AVENTURIERE POLAIRE

Après avoir exploré les régions polaires du Grand Nord, Spitzberg, Groenland et les cotes du continent Antarctique, Stéphanie Gicquel a traversé l’Antarctique via le pôle Sud sur 2.045 kilomètres en 73 jours, 15 heures et 35 minutes, du 14 novembre 2014 au 27 janvier 2015.
Cette expédition reste à ce jour la plus longue expédition à ski sans voile de traction réalisée par une femme en Antarctique – un record précédemment détenu par Cecile Skog (Suède) qui avait parcouru 1.746 kilomètres durant l’été polaire 2009.
Stéphanie Gicquel has now skied the longest distance of any woman in Antarctica (without kiting) –  Adventure Network International (Antarctic Logistics & Expeditions)
Stéphanie completed the longest ski expedition for a woman in Antarctica  – GUINNESS WORLD RECORDS

L’expédition montée par Stéphanie Gicquel avec le soutien de nombreux partenaires, et réalisée avec deux équipiers, est également la première traversée française de l’Antarctique à pied. Deux français avaient réalisé auparavant une longue expédition en Antarctique : Jean-Louis Etienne en chiens de traîneaux en 1989 et Laurence De La Ferrière qui, après avoir rejoint le pôle Sud en 1997, a effectué une seconde expédition deux ans plus tard du pôle Sud vers Dumont d’Urville en kite-ski.
Antarctica-Expedition-Map
L’Antarctique, le continent le plus froid (température moyenne annuelle de -53 °C), le plus sec (moins de précipitations qu’au Sahara), et le plus élevé de la planète (2.500 mètres d’altitude en moyenne).  Un continent immense, grand comme vingt fois la France. Le pôle Sud géographique est atteint pour la première fois le 14 décembre 1911 par l’expédition dirigée par le norvégien Roald Amundsen, un mois avant que le britannique Robert Falcon Scott et son équipe n’y parviennent.
A ce jour, plusieurs milliers d’alpinistes ont atteint le sommet de l’Everest, plusieurs centaines de spationautes sont allés dans l’espace, plus d’une centaine de skippers ont fait un tour du monde, et une cinquantaine d’explorateurs seulement ont effectué un aller-retour ou une traversée de l’Antarctique via le pôle Sud depuis l’expédition d’Amundsen – la plupart des explorateurs en Antarctique ayant utilisé une voile de traction (kite-ski) qui permet de parcourir des distances plus importantes en moins de temps, mais également de tracter une charge plus lourde*.
Rappel des règles en matière d’expéditions polaires et rappel des termes employés et tels que définis sur les sites Antarctic Logistics & Expeditions, ExplorersWeb, et AdventureStats  : en anglais et en français
*Sources : Antarctic Logistics & Expeditions, qui apporte son soutien logistique à la quasi totalité des expéditions depuis les années 80 et sa filiale Adventure Network International, ainsi que les sites ExplorersWeb et AdventureStats.

L’expédition a été suivie quotidiennement par des milliers de personnes, notamment grâce au journal d’expédition alimenté chaque jour par Stéphanie Gicquel via une communication satellite.

Journal d’expédition

L’expédition a également été suivie par les élèves de plusieurs établissements scolaires. Elle a constitué pour eux un outil d’apprentissage supplémentaire. Des données ont été collectées pendant l’expédition afin que les élèves puissent les analyser avec leur professeur en mettant en œuvre les méthodes scientifiques et expérimentales enseignées. Ces données sont relatives au froid, au climat, à l’environnement, et encore à l’effort physique et à la santé. L’expédition a aussi sensibilisé les jeunes au caractère unique des régions polaires et aux valeurs de dépassement de soi, solidarité, partage.

Projet pédagogique

Lorsqu’elle s’est lancée dans cette aventure polaire, Stéphanie Gicquel a souhaité contribuer à rendre ce continent plus accessible. En rapportant notamment des vidéos et photographies prises tout au long de cette expédition à pied de plus de 2.000 kilomètres au coeur de l’Antarctique. Des images uniques. Chaque photographie, chaque séquence aura été un défi supplémentaire dans cet univers de glace où la température ressentie est parfois descendue en deçà de -50 °C. Les expéditions qu’elle a réalisées l’ont rendu particulièrement sensible à l’immensité des régions polaires et à leur paradoxe – un sanctuaire où la nature révèle sa formidable puissance à ceux qui s’y aventurent et qui est pourtant si fragile. Ses expositions et conférences sur l’Antarctique ont été labellisées COP21 par le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.
N’hésitez pas à parcourir l’exposition virtuelle qui retrace quelques étapes de l’expédition ou à visionner le film d’expédition écrit et réalisé par Stéphanie Gicquel (diffusé dans une trentaine de pays et désormais disponible en VOD).

ExpoFilm 

Le livre Expédition Across Antarctica (200 pages reliées texte et photos, Editions Vilo Edigroup, préface de Nicolas Vanier, Prix littéraire René Caillié 2016) est disponible en librairie ou peut être commandé en version dédicacée sur ce site. Le livre On naît tous aventurier (304 pages, Editions Ramsay Edigroup, mai 2018) revient également sur la préparation et la réalisation de cette expédition.
ONTA Couverture 3D
Récit d’expédition en 4 épisodes à retrouver dans L’Express :

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Dans le cadre de la préparation de ses expéditions et projets sportifs, Stéphanie Gicquel peut aussi bénéficier du retour d’expérience d’autres explorateurs et sportifs dont elle partage sur ce site certains témoignages qu’elle a recueillis lors de la création de son premier blog il y a quelques années.

Entretiens

Conférences Photo